MALICORNE Les cathédrales de l'industrie |
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1986 CELLULOID CEL 6791 Durée : 37 mn Les titres :
Marie YACOUB : chant, vieille à roue Gabriel YACOUB : guitares, mandoloncelle, harmonica Olivier KOWALSKI : chant, basse, guitares, claviers Jean-Pierre ARNOUX : batterie, percussions Michel LE CAM : chant, violons, mandoline, cromome Alan KLOATR : uillean pipe, tin, whistle Olivier DAVIAU : chabrette Jean-Michel KAJDAN : guitare électrique, programmation emulator Patrick ROBIN : programmation séquenceur Conception pochette : Maquette : Albert Riou Dessin : P Soria et J Nouvel ( projet de salle de musique à Bagnolet ) Lettrage : Martine Segard d'après Yvette Vibert
CE QU'ILS EN PENSENT ..... Rock'n Folk n° 235 - Novembre 1986 - Compact Rock Le retour inattendu, en 86, de vieux piliers du french folk. Compositions sophistiquées, bien foutues, vielle à roue et grin-grin high tech, sur fond d'émulateur et de séquencer. Les folkeux des seventies se rebiffent et repartent au charbon, auréolés du son laser. Good Luck ! Philippe BLANCHET Rock'n Folk n° 248 - Janvier 1988 - 45 tours Big Science - Non, vous ne rêvez pas .. Eux ! Les ex-rois du folk léché, surpris en plein come-back techno. Barrière de synthé, beat tribal, production bien ronde etc... Les paroles sont encore un peu heroïcobaba, mais le tout lorgnant souvent vers un Peter Gabriel, est superbement emballé. Bon single, grosse surprise. Pourquoi, alors, dans ces conditions avoir gardé, sinon pour de sombres raisons monétaires, le nom de Malicorne ? Hein ? Bonne question, ça ? Et que je me remercie de leur avoir posée. Philippe LEBLOND
Quelques 45 tours / singles Face A - Big science 1.2.3 Face B - Le sorcier Celluloïd CEL 1945
Le Dormeur ( 45 tours promotionnel ) Celluloïd CEL 1942 (Photos Agostino Roncallo )
Le Guide 1996 du CD - Marabout Un Malicorne new-look qui lorgne vers Peter Gabriel et autre song-writters anglais. Un come back étonnant, loin des inspirations des seventies. |
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Une curiosité, cette pochette Made in China |
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Les cathédrales de l'Industrie Un visage sans honte Un visage étonné Les idées courent après la chaîne Sans colère et sans haine Seulement un peu plus fatigué Des briques sur le ciel Et des poutres d'acier Ils bâtissaient des cathédrales Et sans penser à mal Juste aux briques et aux poutres d'acier C'est pour le bras, c'est pour le cœur C'est aussi pour l'ennui , la peur De tous ceux qui ont bâti Les cathédrales de l'industrie Certains n'ont que le soir Et l'électricité Pour leur faire croire à la lumière Tous les jours ils s'enterrent Sans savoir s'ils vont ressusciter Et l'air qu'ils respirent Assassine sans bruit Une pierre sur une autre pierre Juste un goût amer D'une vie qui n'est pas une vie Hail to the morning To the heroes of the morning Hail to the dawn gods - yeah ! Un rêve qui s'envole Et revient aussitôt Qui vous fait fondre la mémoire Et oublier la gloire Il s'envole et revient aussitôt Et j'irai dans ces villes De l'enfer de l'Est Qui portent toutes des noms d'anges La poussière est orange Dans ces villes de l'enfer de l'Est
Gabriel Yacoub |
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Il y a les dormeurs, ceux qui dorment tout le temps Ou bien qui se réveillent de temps en temps S'ils n'ont pas le temps de vivre, pas le temps Ils s'entraînent à mourir en rêvant Il y a les joueurs impénitents Quand ils embrassent un poing de dés brûlants Sont prêts à se damner en chantant Pour devenir un soir un enfant O réveillez-moi Je veux apprendre à vivre Je n'étais pas là Il n'y a pas si longtemps de ça Il y a les poètes , les paysans Qui regardent le ciel tout tremblant Ils tissent leur misère en plein vent Ils sont sûrs que personne ne les entend Il y a les fous , il y a les enfants Qui traversent nos murs et nos tourments Et les mots qu'ils nous disent souvent C'est le vent dans leur tête en passant Je me souviens des temps qui durent longtemps Défilé de ma vie en un instant J'attends depuis des jours, j'attends J'attendrai bien encore un moment Car je suis un dormeur et je dors tout le temps Même si je me réveille de temps en temps Si je n'ai pas le temps de vivre Pas le temps Je m'entraîne à mourir en rêvant. Gabriel Yacoub |
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Une prière en passant pour tous les voyageurs Pour tous les pèlerins et les marins-pêcheurs Les routes de campagne et des tonnes d'acier Qui tous les jours s'envolent et se posent à mes pieds Il y a un navire tout en bas de la baie L'ancre est déjà levée et il attend au quai J'ai aussi un charter pour toutes mes colères Qui est prêt à partir pour le tour de la terre Il me reste un voyage à faire Et puis un autre à défaire Et si je m'endormirai sur les galets Je n' partirai plus jamais Courrier à en pleurer Courir à en pleurer sans regarder derrière Hurler comme un damné sur le bord de la mer Suivre les vagabonds , revêtir leurs guenilles Imiter leur sourire , attendre le matin.
Gabriel Yacoub / Olivier Kowalski |
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J'ai appris à écouter J'ai aussi appris à me taire Appris à me déplacer Sans poser les pieds par terre La nuit , la nuit où j'ai vu les sorcières Moi , on m'avait pas dit ça On m'avait pas prévenue Et j'étais comme une enfant Sans défense toute nue La nuit , la nuit où j'ai vu les sorcières Étourdie , je m'abandonne Je ne pense plus à rien Je ne suis là pour personne et j'attends jusqu'au matin La nuit , la nuit où j'ai vu les sorcières This ar night This ar night any night and all Fire and fleet and candle light And Christ receive by soul When thou from here away doest past Any night and all Through winny moor thou comest at last And Christ receive thy soul ( Young tradition ) Gabriel Yacoub - Titre également disponible sur la compilation Marie de Malicorne |
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Homme debout , pierre levée Il faut bien ça pour commencer Un jour et une nuit Deux moitiés de la vie Soleil cuivre et lune d'argent Sont les deux lumières du temps Trois anges dans le ciel Ont déplié leurs ailes Big science 1.2.3 La légende devient loi Big science 1.2.3 Le nombre le dira Les quatre saisons de l'année Quatre vents pour les emporter Pour décrocher la lune Les étoiles une à une Il y a cinq pays en Irlande Leur croix déchirée sur la lande Il faut bien six journées Pour bâtir un passé C'est le nombre des pluies nouvelles et des couleurs de l'Arc en ciel Les yeux de toutes choses Sept pétales de rose Deux fois quatre pour l'infini et pour le retour à la vie Le début et la fin Le neuf est le destin
Gabriel Yacoub - Gabriel Yacoub / Olivier Kowalski
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C'est le temps qui m'a mis à mal Le temps m'a tout donné sans rien me demander C'est le temps qui sait bien d'où je viens Pour le mal , pour le bien Je ne sais plus très bien C'est très lent, ça peut durer longtemps Ca donne à mes amours un habit de velours Un moment qui m'a vu grand grandir Un enfant dans les yeux , le temps pour être heureux Temps , le temps Mort ou vivant Je n'aurai jamais le temps Quelquefois , il se moque de moi Me fait pleurer ou rire sans que je n'aie rien à dire Mais je sais que s'il le fallait Pour me guérir de tout , il irait jusqu'au bout Toi tu crois , tu crois qu'il t'oubliera Mais il va revenir manger tes souvenirs C'est le vent qui a balayé Tes joies et tes chagrins , on est déjà demain Car jamais tu ne l'attraperas Tu peux courir aussi vite que tu pourras Car le temps va toujours devant Toi tu marches en arrière et ta tête à l'envers
Gabriel Yacoub
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Robe blanche pour entrer dans la danse Robe noire pour en sortir Blanche comme la lune et des plumes de nuit Je cache dans mon lit vos plus belles richesses Je cache dans mon lit vos plus grandes tendresses Et je viendrez vous voir quand vous n'attendez rien Je suis comme la pie une bonne nouvelle Moi je viendrai vous voir et puis je m'en irai J'ai déjà mis ma robe blanche Rêve coupé en deux et puis rien au milieu Entre neige et soleil , entre rire aux larmes Je suis comme on m'a faite et n'y peux rien changer Alors je mets ma robe banche Ne me retenez pas, moi je ne vous dois rien Il n'y a rien à dire il n'y a rien à faire Si je me trouve un jour le cœur abandonné Moi je mettrai ma robe blanche
Gabriel Yacoub - Titre également disponible sur la compilation Marie de Malicorne
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Sorcier , la lune brille en plein jour La haine - le plus doux des amours Un chariot de fer Un berceau plein de terre Je me sens si mal A courir comme un animal Païen - tu alourdis le ventre Paysan - des femmes aux gestes lents Tu n'iras plus au champs Au moins pour longtemps Et puis j'ai si peur Que ça me brûle au fond du cœur Caché dans les trous noirs de la ville Patient , silencieux , tranquille Il attend son heure De malheur , de malheur C'est une tempête Il a le diable dans la tête Sorcier - la lune brille ne plein jour La haine - le plus doux des amours Une parole en l'air En forme de prière Je me sens si mal A courir comme un animal
Gabriel Yacoub
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Je resterai ici , je ne partirai pas Même si je sais par cœur Qu'il fait toujours meilleur ailleurs Mais je resterai là Pour la couleur du ciel De ces jours de grand vent Qui n'en finissent pas Tu peux partir en guerre contre n'importe quoi Et suivre la musique qui marche au pas Dis-moi ce que tu veux , moi je ne t'écoute pas J'ai d'autres rêves à faire que celui-là J'écoute en souriant ces fausses nouvelles Qui vont et qui s'en viennent comme un océan Comme la fausse monnaie qui passe de poche en poche Me laissant ni plus riche , ni plus malin qu'avant A l'autre bout du monde tu vas brûler ta vie Tu défais tes amours et tes amis Et on connaît ton nom jusqu'à Jérusalem On ne vieillit jamais près de ceux qu'on aime
Gabriel Yacoub
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