MALICORNE IV

( Nous sommes chanteurs de sornettes )

 

Malicorne Pierre de Grenoble

Premier disque de Malicorne

Deuxième disque de Malicorne

3e disque de Malicorne - Almanach

Malicorne_l'extaordinaire tour de france de'Adélard Rousseau

Malicorne En public

Malicorne Le Bestiaire

Balançoire en feu

Malicorne Les cathédrales de l'industrie
Malicorne concert aux Francofolies 2010
Malicorne les compilations

Vous aimez Malicorne,

témoignez. Dites pourquoi, quel est le disque que vous préférez ... allez-y.. clic ci-dessous..

 

Malicorne IV - Nous sommes chanteurs de sornette

1977

DISC'AZ - HEXAGON 193 712

Durée : 41 mn

Les titres :

01 - Nous sommes chanteurs de sornettes - Gavotte

02 - Couche tard, lève matin

03 - Daniel mon fils

04 - Le déserteur - Le congé

05 - La blanche biche

06 - Bacchu ber

07 - Le jardinier du couvent

08 - Misère

09 - La fiancée du timbalier

10 - Ma chanson est dite

CE QU'ILS EN PENSENT .....

Rock & Folk n° 130 - Novembre 1977

Ce quatrième album de Malicorne ne porte pas de titre et, après "Almanach", cela deviendrait utile, ne serait-ce que pour permettre de s'y retrouver aux gens qui, ne manquent pas de découvrir le groupe en cours de route. Quant au disque proprement dit, si l'on se rappelle l'interview avec Marie et Gabriel (Rn F n° 127), il est un peu une réponse à une certaine tentative d'évolution du groupe. Mai, un peu, seulement. Expliquons cela : il y a d'abord les modifications de personnel et aussi d'emploi au sein de ce personnel. Gabriel c'est mis à jouer un petit peu de guitare électrique (cf quelques très chouettes passages dans le seconde partie du long "Le jardinier du couvent") et Hughes de Courson, puisqu'Olivier Zdrzalik restait après le départ de René Werneer et de Claude Alavarez Pereyre, a pu abandonner la basse et se consacrer aux percussions. Pas tout à fait une batterie, mais presque, et il y a des moments où cela pète le feu, comme dans l'intro de "Bacchu Ber". Malicorne avait bien besoin de cet apport de sonorités qui réveillent pour casser cette monotonie qui le guette au fil de certaines plages. Malheureusement, il arrive encore que l'on sombre dans l'ennui, en partie à cause d'un abus de gimmicks de studio, comme ici dans "La blanche biche", encombrée par tout un paquet de "re-re" de voix et de cor de chasse, où les paroles sont noyées et peu audibles (si le mixage était trop difficile à réaliser, il aurait peut-être mieux valu abandonner l'idée, et traiter la chanson de manière plus sobre).

"La Blanche Biche" nécessite en outre un play back pour pouvoir être reproduite en concert. Par contre, Malicorne garde son punch dans des chansons plus courtes et enlevées comme "Couché tard Levé matin" ou "Daniel mon fils", et ajoute (c'est bien venu) une touche d'humour, des clins d'oeil qui nous donnent un sourire complice (Marie dans le final de "Couché tard levé matin" et Gabriel imitant quelques comptines enfantines "Ma chanson est dite") . Il reste que de cet album se distinguent à l'évidence trois titres superbes : "Le déserteur" (pas celui de Vian, un traditionnel, mais l'histoire est aussi exemplaire); "Le jardinier du couvent" (très travaillé et riches d'idées, avec en particulier un piano et la voix de Hughes en solo, on avait oublié depuis "Dame Lombarde" qu'il puisse être un si bon chanteur; et enfin et surtout "La fiancée du timbalier", avec de splendides arrangements de cuivres, sur un poème de Victor Hugo; première tentative nette de la part de Malicorne pour s'écarter des textes purement traditionnels. On espère que ce ne sera pas la dernière . Jacques VASSAL


et aussi sur Forces Parallèles :

http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=868

et aussi

http://www.progarchives.com/Review.asp?id=30415

http://jopodepoj.blogspot.com/2010/07/malicorne-4.html

Review by Sean Trane (Hugues Chantraine)
[Special Collaborator Prog-Folk Specialist]
Posted 2:55:26 AM EST, 6/3/2004

 I would find this one sub-par if it was not for two numbers that sort of save this album going to Dullsville . Although one expects Blanche Biche to evolve from its initial ambiance , it stays for the 6+ min on the same notes but the number linked to it just after Bacchu Ber is very powerfull and interesting (a war march) , but the better is to come. Still taking original folk texts and brooding musically on it , while trying to stay true to the spirit of the songs is the normal Malicorne manner. but on Jardinier Du Couvent , they make a real epic of 9 min changing four times of ambiance, some of them enchanting you to the point of thinking of Gryphon or an acoustic Yes. One of those climates remind me a lot of a Traffic number John Barleycorn Must Die , where dark brooding lyrics and strong vocals makes you shiver for the man's health and wealth. Easily the better Malicorne number on a otherwise relatively weaker album

 

 

 

 

Nous sommes chanteurs de sornettes

 

Nous sommes chanteurs de sornettes

Faits pour divertir les passants

Et les fainéants, à tout venant

Nous chantons nos chansonnettes

Laquais, cochers et ouvriers

Tous viennent nous écouter.

 

Nous savons les plus belles danses

Tant que vous ne saurez compter

Quand vous y viendrez

Vous sauterez

Et vous tomberez mourantes

Souffle coupé

Genoux sciés

Nous serons encore à jouer

Note de pochette :

Le premier couplet a été retrouvé dans un livret publié en 1741. Il servait de présentation à un chansonnier anonyme, vendeur de chansons. Gabriel ( Yacoub ) a fait le second couplet ainsi que la musique.

La gavotte qui suit est tirée de "Terpishore" qui regroupe des airs composés par des musiciens français au XVI et XVIIe siècles et qui furent recueillis par Michael Praetorius

( 1551 - 1621 )

 

Couche tôt, lève tard

Le dimanche faut aller à la messe

Et le lundi il faut semer le grain

Couché tard levé matin

C'est pas ça qui fait du bien

De l'eau fraîche et du pain vieux

Ca ne rend pas vigoureux

 

Le lundi il faut semer le grain

Et le mardi il faut aller faire les foins (bis)

Couché tard ...

 

Le mardi il faut aller faire les foins 

Le mercredi faut aller battre le grain (bis)

Couché tard ...

 

Le mercredi faut aller battre le grain

Et le jeudi on le porte au moulin (bis)

Couché tard ...

 

Et le jeudi on le porte au moulin

Le vendredi il faut faire cuire le pain (bis)

Couché tard ..

 

Le vendredi il faut faire cuire le pain 

Et le samedi on a bien mal aux reins (bis)

Couché tard ..

 

Et le samedi on a bien mal aux reins 

Mais on recommence ainsi le lendemain

Couché tard ..

 

Note de pochette :

Le texte est adapté d'une chanson canadienne et Gabriel en a fait la musique. La partie chantée par Marie en est une autre version apprise auprès d'une charmante Québécoise ...

haut de page
Page modifiée le lundi 27 mai 2024