MALICORNE IV ( Nous sommes chanteurs de sornettes ) |
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1977 DISC'AZ - HEXAGON 193 712 Durée : 41 mn Les titres : 01 - Nous sommes chanteurs de sornettes - Gavotte 03 - Daniel mon fils 04 - Le déserteur - Le congé 05 - La blanche biche 06 - Bacchu ber 07 - Le jardinier du couvent 08 - Misère 09 - La fiancée du timbalier 10 - Ma chanson est dite CE QU'ILS EN PENSENT ..... Rock & Folk n° 130 - Novembre 1977 Ce quatrième album de Malicorne ne porte pas de titre et, après "Almanach", cela deviendrait utile, ne serait-ce que pour permettre de s'y retrouver aux gens qui, ne manquent pas de découvrir le groupe en cours de route. Quant au disque proprement dit, si l'on se rappelle l'interview avec Marie et Gabriel (Rn F n° 127), il est un peu une réponse à une certaine tentative d'évolution du groupe. Mai, un peu, seulement. Expliquons cela : il y a d'abord les modifications de personnel et aussi d'emploi au sein de ce personnel. Gabriel c'est mis à jouer un petit peu de guitare électrique (cf quelques très chouettes passages dans le seconde partie du long "Le jardinier du couvent") et Hughes de Courson, puisqu'Olivier Zdrzalik restait après le départ de René Werneer et de Claude Alavarez Pereyre, a pu abandonner la basse et se consacrer aux percussions. Pas tout à fait une batterie, mais presque, et il y a des moments où cela pète le feu, comme dans l'intro de "Bacchu Ber". Malicorne avait bien besoin de cet apport de sonorités qui réveillent pour casser cette monotonie qui le guette au fil de certaines plages. Malheureusement, il arrive encore que l'on sombre dans l'ennui, en partie à cause d'un abus de gimmicks de studio, comme ici dans "La blanche biche", encombrée par tout un paquet de "re-re" de voix et de cor de chasse, où les paroles sont noyées et peu audibles (si le mixage était trop difficile à réaliser, il aurait peut-être mieux valu abandonner l'idée, et traiter la chanson de manière plus sobre). "La Blanche Biche" nécessite en outre un play back pour pouvoir être reproduite en concert. Par contre, Malicorne garde son punch dans des chansons plus courtes et enlevées comme "Couché tard Levé matin" ou "Daniel mon fils", et ajoute (c'est bien venu) une touche d'humour, des clins d'oeil qui nous donnent un sourire complice (Marie dans le final de "Couché tard levé matin" et Gabriel imitant quelques comptines enfantines "Ma chanson est dite") . Il reste que de cet album se distinguent à l'évidence trois titres superbes : "Le déserteur" (pas celui de Vian, un traditionnel, mais l'histoire est aussi exemplaire); "Le jardinier du couvent" (très travaillé et riches d'idées, avec en particulier un piano et la voix de Hughes en solo, on avait oublié depuis "Dame Lombarde" qu'il puisse être un si bon chanteur; et enfin et surtout "La fiancée du timbalier", avec de splendides arrangements de cuivres, sur un poème de Victor Hugo; première tentative nette de la part de Malicorne pour s'écarter des textes purement traditionnels. On espère que ce ne sera pas la dernière . Jacques VASSAL
http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=868
et aussi http://www.progarchives.com/Review.asp?id=30415 http://jopodepoj.blogspot.com/2010/07/malicorne-4.html
Review by Sean
Trane (Hugues Chantraine) I would find this one sub-par if it was not for two numbers that sort of save this album going to Dullsville . Although one expects Blanche Biche to evolve from its initial ambiance , it stays for the 6+ min on the same notes but the number linked to it just after Bacchu Ber is very powerfull and interesting (a war march) , but the better is to come. Still taking original folk texts and brooding musically on it , while trying to stay true to the spirit of the songs is the normal Malicorne manner. but on Jardinier Du Couvent , they make a real epic of 9 min changing four times of ambiance, some of them enchanting you to the point of thinking of Gryphon or an acoustic Yes. One of those climates remind me a lot of a Traffic number John Barleycorn Must Die , where dark brooding lyrics and strong vocals makes you shiver for the man's health and wealth. Easily the better Malicorne number on a otherwise relatively weaker album
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Nous sommes chanteurs de sornettes
Nous sommes chanteurs de sornettes Faits pour divertir les passants Et les fainéants, à tout venant Nous chantons nos chansonnettes Laquais, cochers et ouvriers Tous viennent nous écouter.
Nous savons les plus belles danses Tant que vous ne saurez compter Quand vous y viendrez Vous sauterez Et vous tomberez mourantes Souffle coupé Genoux sciés Nous serons encore à jouer Note de pochette : Le premier couplet a été retrouvé dans un livret publié en 1741. Il servait de présentation à un chansonnier anonyme, vendeur de chansons. Gabriel ( Yacoub ) a fait le second couplet ainsi que la musique. La gavotte qui suit est tirée de "Terpishore" qui regroupe des airs composés par des musiciens français au XVI et XVIIe siècles et qui furent recueillis par Michael Praetorius ( 1551 - 1621 )
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Le dimanche faut aller à la messe Et le lundi il faut semer le grain Couché tard levé matin C'est pas ça qui fait du bien De l'eau fraîche et du pain vieux Ca ne rend pas vigoureux
Le lundi il faut semer le grain Et le mardi il faut aller faire les foins (bis) Couché tard ...
Le mardi il faut aller faire les foins Le mercredi faut aller battre le grain (bis) Couché tard ...
Le mercredi faut aller battre le grain Et le jeudi on le porte au moulin (bis) Couché tard ...
Et le jeudi on le porte au moulin Le vendredi il faut faire cuire le pain (bis) Couché tard ..
Le vendredi il faut faire cuire le pain Et le samedi on a bien mal aux reins (bis) Couché tard ..
Et le samedi on a bien mal aux reins Mais on recommence ainsi le lendemain Couché tard ..
Note de pochette : Le texte est adapté d'une chanson canadienne et Gabriel en a fait la musique. La partie chantée par Marie en est une autre version apprise auprès d'une charmante Québécoise ... |
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